• [petit texte écrit le 21 avril 2012]

     

    Une femme s’approche de mes lèvres, sont souffle chaud me fait frissonné, je ferme les yeux attendant la tendresse de son baiser mais quand mes yeux s’ouvrent il fait noir. Ma main se porte à mes lèvres ; elles son sèches.

     

    C’était un rêve.

     

    Me voila donc a nouveau devant vous avec mon ridicule chapeau.

    Encore une fois réveillée par un rêve ou un cauchemar.

    Je n’ai jamais vraiment réfléchit a ce qui différencie un cauchemar d’un rêve.

    Es qu’ils sont bien définis comme séparé par une ligne indélébile ?

    Ou alors cette séparation fluctue t-elle comme les vas et viens de l’océan sur le sable ?

    Cela fait maintenant plusieurs soirs, pour ne pas dire des semaines que je ne dors presque plus.

    Mes songes en son la cause.

    Je rêve d’une femme, elle est l’amour de ma vie. Je sais qui elle est mais jamais je ne vois son visage. Quand finalement après la romance viens le moment du baisé … le rêve se termine et je me réveille dans une chambre noire et vide.

    Si je prends mes songes en eux même, ils ne sont pas si terribles.

    Le cauchemar et donc de revenir a la réalité ?

    Serais-je un droguer des rêves ?! Vivant par procuration dans cette univers cacher quelque part dans se cerveau malade ?!

    Ca ne tiens pas, quand je songe d’évènement tragique, j’appel ça un cauchemar et m’en extirpé est une délivrance.

    Ce qui donc fait de mes songes, rêve ou cauchemar sont donc les circonstances de ces songes.

    La ligne qui les définie est donc fluctuante ?

    Mais si l’on doit définir un cauchemar, on le défini par : une chute, un viole, une tuerie, une atrocité … pas un baisé.

    A contrario si l’on doit définir un rêve on pense a un évènement heureux, une belle rencontre ou autre.

    C’est donc que la ligne qui les définie est fixe ?

     

    C’est nuit paisible, ou seul une idée tordue me faisais sortir en hâte du lit pour venir poser mes fesses ici, me manque.

    Je pervertie même mes ridicules petits textes qui deviennent sérieux.

     

    C’est sans doute l’age … Aujourd’hui j’ajoute une année a mon calendrier !


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  • Quatre heures dix ! Joli score !

     

    Me revoilà pianotant mon clavier.

    N'arrivant pas à dormir je me suis dit que c'était le moment de reprendre l'écriture.

    J'ai allumé mon ordinateur, poser ce ridicule Haut-de-forme sur la tête et ... ho ?!

    Je ne vous l'avais pas dit ?

    Tout comme mon Homologue en 2D qui me sert d'avatar, quand j'écrie je porte un Haut-de-forme.

    Je l'utilise comme réservoir a idée ou comme « Concentrator » un objet qui piège mes pensées avant qu'elle ne se fasse la belle !

    A vrais dire c'est grotesque ; il pique, il est lourd, dur et très moche, mais aussi étrange que cela puisse paraître il m'aide et à toujours était là pour mes textes.

    Au final c'est un fidèle compagnon !

     

    Initialement ce n'est pas de mon gentil chapeau dont je voulais vous parler.

    Ni du confort de mon scalpe.

    Ni de mon insomnie, même si elle est la cause sous-jacente de mes délires nocturnes.

     

    Pour dire la vérité c'est un questionnement sur ma vision du sexe qui m'a poussé à venir ici.

    Quand j'avais une copine, mon premier amour et sans doute l'amour de ma vie, ma vision était claire :

     

    « C'est avec elle est elle seule que je veux le faire, c'est un moment de plaisir et d'amour partager à deux ! »

     

    Maintenant qu'elle n'est plus là, qu'elle la fait avec d'autres tout change.

    Es qu'une relation sexuel doit avoir ce caractère quasi sacré que je lui accorde ?

    Es que toutes les relations doivent être considérées de la même façon ?

    Doit-on absolument chercher la performance ?

     

    Parlons-en de la performance !

    Avec la démocratisation du net et l'arriver du Porno en masse, le sexe, ou la vision du sexe par le plus grand nombre a changée.

    Je prends pour références les témoignages de mes aînés.

    Quand je demande aux « anciennes générations » le sexe n'est pas un sujet tabou mais difficile d'en parler, il appartient au domaine priver, il est donc dur de connaître l'opinion de ces personnes sur le sexe.

    Et c'est là que je veux en venir, avant c'était le mystère, nous n'en parlions pas ou peut et pour tant la coucherie qu'il y a à notre époque existait déjà !

    Maintenant que tout le monde sait que son voisin à un zizi et qu'il peut lui aussi s'en servir, on change.

    J'ai tendance à interpréter ça comme une concurrence entre les couples.

    Avant l'important était le temps passé avec le partenaire sexuelle, il y avait aussi ce principe de performance, mais il était dans le couple.

    Maintenant on voit des hommes et des femmes faire des prouesses de souplesse et d'endurance tout cela en éprouvant un plaisir venu d'un autre monde. Je parle bien sûr des ô combien célèbre et visité site pornographique.

     

    Que se passe-t-il dans notre tête ?

    « Bah ... je ne fais pas comme ça avec ma compagne et elle ne me fait pas ça ! »,

    « Comment cela ce fait que mon compagnon est un plus petit engin que celui là ? Elle à l'aire de prendre de plaisir ... c'est lié ? »,

    « Zut ! Ce qu'on est vieux jeu ! Il n'y a plus de fantasme dans notre couple ! Regarde ce qu'ils font, nous, nous sommes has been ! »,

    « Pourquoi elle crie comme ça de plaisir là où moi je ne fais que des soupires ?».

     

    Nous comparons !

     

    Pour comparer, on multiplie les partenaires sexuels, on essaie des choses à la recherche consciente ou inconsciente de ce plaisir que l'on a vu.

    Et pour rechercher cela nous nous concentrons plus sur le « moi » que sur le « nous » ; plus sur le « ça pourrait » que le « c'est ».

     

    Je ne dis pas que le sexe doit redevenir cette chose qu'on cache, ni à ceux qui aime varier les partenaires sexuels de baisser leur cadence.

    Je pense qu'il faut trouver le milieu entre le dialogue pédagogique et la vie privée.

    Retrouver ce « Nous » qui commence à faire cruellement défaut de nos jours.

     

    Du moins ce n'est que ce que mes humbles méandres psychiques de la nuit me font penser.

     

    Bonsoir et bonne nuit !


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  • Me voilà une fois de plus devant mon ordinateur.

    Mes doigts faisant leurs acrobaties habituelles entre les touches du clavier.

    Grâce a cela je peu exprimé, à vous qui que vous soyez, mes pensées nocturnes.

    Tien !

    J'aurais pu appeler les petits textes ainsi : « Pensés nocturne ».

    Joli nom.

     

    D'autant plus que tous mes textes sont écris la nuit ou tôt le matin.

    Ce soir mes doigts jongle avec un peu moins d'entrain que d'habitude.

    Généralement j'écris avec le coeur et les touches du clavier vibrent avec le même enthousiasme que mon âme.

    Mais ce soir mon âme est en peine.

    Par conséquent mes doigts, mon clavier et ce texte le sont également.

    Peut être sont-ils les véritables victimes de mes mauvais jours.

     

    Avez-vous déjà réfléchit a quel point vos mots changent en fonction des situations ?

    Plus que suivant les situations, ils changent suivant vos sentiments.

    Je vis une histoire d'amour a sens unique ; pour être exact il y a aussi des « sens interdit », des « cédez le passage » et autre qui font que cette histoire serait trop longue a raconté dans un petit texte.

    Mais je me questionne, si mes sentiments sont complexe, cela se ressent-il sur mon texte ?

    Pouvons-nous décodé les sentiments d'un écrivain suivant ces mots ?

    Es que le texte, ce lien entre celui écrit et celui lit, est-il si fort ?

    Pouvons-nous en déduire que les meilleurs auteurs de fiction sont aussi les meilleurs acteurs ?

    Ou qu'ils savent jouer avec leurs propres sentiments ?

     

    Je ne sais même pas ce que je veux vous transmettre avec ces petits textes.

     

    Je ne sais même pas si je sais écrire.

     

    Je ne sais même pas si ces lignes valent la peine d'être écrites.

     

    Autant de mystère que je dois élucider dans ma courte vie !

    Je sais une chose c'est je ne suis pas homme a abandonné.

    Tout simplement parce que je suis homme qui rêve et qui espère.

    Je crois que ces petites pensées nocturnes sont mes thérapies à moi.

    Certaine personne préfère aller battre le bitume des routes avec leurs baskets, se défouler en courant sous la lune.

    Moi je préfère écrire et faire fonctionner mon esprit.

     

    Tout ce qu'il faut retenir c'est que ce texte est la vraie victime de mes moments de malheur.


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  • Ce soir j'avais un dilemme en tête.

    Quelque chose sur la perfection il me semble.

    Tout un raisonnement est venu à moi et je jubilais à l'idée que le fil de mes pensées pouvait être intéressant.

    Alors, malgré le fait qu'il soit trois heures et demie, je sors d'un bond de mon lit et déclare avec motivation :

     

    « Il faut que je l'écrive !!»

     

    Je pose mes fesses devant mon écran,

    Mes doigts embrassent les touches de mon clavier,

    Je prends une grande inspiration et ...

     

    Et rien ...

     

    Je me navre devant mon incompétence puis je me souviens :

     

    « Cela fait maintenant un mois que je n'ai rien écrit ... »

     

    Mais alors mes pensées devraient courir vers la sortie, celle-ci étant la relation, habituellement passionné, entre les lettres imprimer de mon clavier et mes doigts, une danse de l'amour qui grave des lettres, des mots, des phrases, des sentiments. Bref ! Un texte !

     

    Mais rien !!

     

    RIEN !!

     

    Ô toi frustration, ma maladie chronique, toi qui n'a de cesse de tiraillé mon coeur et mon âme.

    Frustration maudite tu me fais souffrir une fois de plus et une fois de trop tu emprisonnes mon esprit !

    Pourquoi viens-tu me chercher encore une fois, toi frustration que je tutoie depuis maintenant trop long temps ?!

    Infâme malédiction des hommes tu reviens me hanter !

    Frustration, pourquoi ma douce, viens-tu à moi avec passion alors que tu pourrais aller en voir bien d'autres ?

    Si tu veux mon amour, toi frustration, part très loin et ne reviens jamais.

    Alors, ma douce tu rencontreras ta jumelle, ton reflet du miroir, ton égal

    A ce moment précis tu comprendras ce sentiment qui t’est inconnue :

     

    La frustration !

     

    Je me console en me disant que de mon délire névrosé du soir est né un nouveau petit texte.


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  • Les mots sont puissant :

     

    Depuis que je suis tout petit, l'on m'a appris bien des choses.

    Mais j'aimerais parler de cette phrase que m'a apprise ma grand-mère.

    La femme sage qu'elle était m'a dit ceci : « Les mots sont puissants ».

    A l'époque j'étais jeune et cette phrase a été stockée dans ma mémoire sans que je ne la comprenne.

    Maintenant que j'ai dépassé l'âge de raison.

    Maintenant que je souhaite faire grandir mon esprit.

    Je pensais pouvoir comprendre cette phrase.

    J'ai alors essayé de faire attention à mes mots.

    Chaque syllabe.

    Chaque pensée.

    Chaque verbe.

    J'essayais de les analyser afin de ne pas blesser.

    Je n'y suis jamais arrivé.

    Vint un jour où je me suis posé une question.

    Ma défunte grand-mère, cette sage me parlait elle de « mot » ou des « maux » ?

    Car, OUI ! Cet assemblage de syllabes est puissant.

    Chaque mot peut avoir plusieurs visages.

    Un mot peut également cacher d'autres mots.

    Mais les maux, ces douleurs peuvent également cacher d'autres maux.

    Mes maux viennent-ils des mots ou d'autres maux ?

    Et les mots provenant de maux sont-ils de vrais mots ?

    Je décline alors des centaines de questions avec des mots, des maux qui m'infligent d'autres maux.

    Comment évaluer la puissance d'un mot ou des maux ?

    Comment savoir si ma grand-mère parlait de mots ou des maux ?

     

    Je ne sais pas si ma sagesse est assez grande pour arriver à percer ce mystère, mais je tente cette aventure mentale.

     

    Un mot est un mot qui désigne tous les mots.

    Tout comme maux est un mot qui désigne tous les maux.

    Un mot peut provoquer le rire, les larmes, il peut blesser et guérir.

    Mais des maux ne me feront jamais rire, ils invoqueront seulement mes larmes.

    Ces maux par définition blessent, mais ils peuvent également guérir.

    Nous ne pouvons guérir si nous ne subissons aucun mal.

     

    Toutes ces péroraisons nous montrent-t-elles réellement la puissance des mots ou des maux ?

     

    Je pense que c'est à chacun d'en juger.

    De mon côté je respecterais ces deux mots.

    Car les mots me font vibrer, ils m'instruisent et me font grandir.

    Mais si je n'avais jamais eu de maux, je serais un homme insipide.

     

    Je comprends maintenant que les mots qui composent chacune de mes questions et les maux qui poussent à me poser toutes ces questions, ne vivraient pas les uns sans les autres.


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