• Me voilà seul devant mon ordinateur pour vous narrer ce rêve.

    Un rêve angoissant. Stupéfiant …

    Un cauchemar

     

    Je vivais une aventure où tout me paraissait bizarre : les arbres, les gens, l’herbe, les voix, tout était faux, sonnait creux. Quand dans le rêve j’ai moi-même compris que cela était un rêve je me suis retrouvé piéger dans ce même monde onirique, je prie en ce moment même de ne plus être à l’intérieur …

     

    Je me suis retrouvé dans ma chambre tout était normal mais toujours cette sensation que tout était faux, je me mis alors à entendre des voix, elles me chuchotaient des choses dans les oreilles ; incompréhensibles, elles étaient nombreuses et semblaient venir d’outre-tombe.

     

    C’est alors que le piège de mon propre esprit commença.

     

    Je me suis réveillé à nouveau, j’essayais d’allumer la lumière de ma table de chevet elle se mit à clignoter, en regardant de plus près elle ne clignotait pas, un voile de ténèbres la masquait. Je pris peur, je regardais alors autour de moi et les formes des objets étaient voilées par ces nuages. Les chuchotements recommencèrent de plus belle.

     

    Je m’éveillai à nouveau, luttant de toutes mes forces pour me réveiller, la lumière sous la porte était allumée je voulais me lever pour y aller mais j’étais comme entravé, incapable de bouger de mon lit. Je décidais alors que tout ceci était mon rêve et que quand bien même j’étais piégé il m’appartenait, je sortis alors de mon corps pour me diriger vers la porte essayant de la forcer mais arrivé devant elle ressemblait à une porte d’hôpital avec un hublot rond, dont le verre était quadrillé de fil noir. Derrière l’intrigante porte une femme était attachée à une sorte de table d’opération en métal, dans le couloir qui mène à ma chambre. Un homme approche de la jeune femme en robe rouge, courte, une robe qui fait penser à une chemise d’opération mais de couleur écarlate. Il lui pose un masque sur le visage, elle se débat de toutes ses forces mais n’arrive à rien. Pris d’effroi je me recule et retourne dans mon corps.

     

    Je me réveille à nouveau, cette fois j’essaye une nouvelle méthode, je hurle de toutes mes forces, mais rien ne sort de ma bouche. Un homme est en face de moi, il me dit que je ne peux pas lutter qu’il est moi, en moi et qu’il est donc aussi fort que moi. IL est assis sur le canapé en face de mon lit, en costard son visage est masqué par le nuage de ténèbres, il est le nuage de ténèbres. Je continue d’essayer de hurler « Aidez moi ! », « Maman ! Vincent ! Aidez moi ! », j’étais pleinement conscient que je dormais et que les deux seules personnes dans la maison était mon frère Vincent et ma mère, ce que je voulais c’était passer au delà du rêve et pousser mon corps à hurler durant mon sommeil. La personne en face de moi regarde alors la porte il me montre qu’il y a deux silhouettes derrière cette dernière mais qu’elles n’entrent pas.

     

    Je me réveille encore une fois, je recommence à hurler de plus belle ! J’essaie de me débattre pour bouger mon corps et sortir de ce piège, mais le tissu de mes draps m’enlace les poignets et je ne peux absolument pas bouger. La fumée de ténèbres revient elle tourne autour de mon lit comme une tornade. De ses ténèbres sortent des enfants avec un masque de Oni rouge sur la tête, ils sortent, me donnent un coup et s’évadent, encore et encore !

     

    Je me concentre, me dit que si nous sommes à force égale je peux riposter ! J’arrache l’entrave de ma main gauche, un enfant sort, je lui attrape le crâne avec ma main valide et lui met mon genoux dans la tête, le masque se brise, il y à du sang et la petite chose tombe, emportée dans sa tornade comme une poupée de chiffon, cela arrive une fois, deux, trois puis quatre, ça ne semble jamais s’arrêter, quand je les abats, il en revient encore et encore. Je recommence à hurler. Cette fois ma voix semble percer ce silence de temps en temps.

     

    Mon rêve s’emballe ! La femme en robe rouge est devant moi, elle disparaît, les enfants reviennent, disparaissent, puis l’homme au costard, tout s’enchaîne dans mon rêve et je suis aussi paniqué que quelqu’un qui va mourir !

     

    Puis je comprends.

     

    Mon bras droit, la seule chose que mon rêve m’avait complètement occulté, il est tellement évident que l’on possède son bras droit qu’on ne pense que rarement à vérifier que nous en avons bien un ! Je me concentre alors aussi fort que je le peux pour bouger ce bras manquant, il bouge je le sens !

     

    Tout s’efface.

     

    Mes yeux s'ouvrent encore une fois mais au lieu d’être allongé sur le dos je suis sur le côté droit et mon bras au préalable occulté est coincé sous mon oreiller. Cette fois je suis réveillé pour de vrai, ma gorge est sèche et ma respiration haletante mais je suis bien réveillé.

    Voilà comment je me suis retrouvé à écrire ces lignes.

    Une lutte éprouvante contre moi-même, je ne sais ce que tout cela voulait dire … J’ai l’impression que ces rêves que je tiens en si haute estime voulaient me garder pour eux, alors qu’ils se font de plus en plus rares. Comme une peur, une phobie de disparaître : un instinct de survie. Cela pouvait être aussi la symbolisation de mon inconscient sur mes luttes intérieures.

     

    Dans tous les cas c’est bien fini mais ce rêve n’a pas disparu, grâce à ces mots il ne s’effacera pas.


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  • Ce soir je n’arrive pas à mettre ce qui pèse sur mon cœur à l’écrit …

    Comment pouvoir l’expliquer ?

    Un blocage … Comme si mes mots n’étaient pas assez forts.

    Comme si j’était persuader de ne pas pouvoir vous transmettre mon état actuel.

    Avez-vous déjà ressentis cela ?

    Quand vous vous réveiller, le cœur battant la chamade !

    Avec un rêve qui vous taille un sourire que vous pensiez ne pas pouvoir faire.

    Une nuit de celle que l’on oublie que trop souvent.

    Un sentiment qui née uniquement de votre imagination.

    Ou une sérénité quasi parfaite que vous seriez incapable de la décrire.

    Vous voudriez partager ce sentiment.

    Quand le moment est venu d’en parler …

     

    Tout redescend.

    Cela s’estompe.

     

    C’est ce qu’il viens de m’arriver en écrivant se petit texte.

    Qui devait parler de la tendresse.

    Celle qui est inexpliqué, inexplicable et qui n’a pas besoin de l’être.

    Cette chose que l’on ressent et qui nous donne une folle envie d’être tendre.

     

    Certain prétendrons que ce n’est pas viril.

    D’autres s’en ficherons éperdument.

    Les derniers penseront que c’est une forme de faiblesse.

     

    Et franchement je trouve cela dommage.

     

    En tout cas je me rend compte, à mesure que j’écrit, que les mots n’on pas tout les pouvoirs.

    Ils sont puissent.

    Il faut les utiliser avec parcimonie.

    Mais ils ne pourront pas retranscrirent tout les sentiments de l’auteur.

     

    Donc au final moi qui tiens les mot et donc les paroles d’une personne en si grande estime me rend finalement compte que ce n’est pas tout ce qui défini une personne.

    Peut ton réellement qualifier quelqu’un avec des mots ?

    Je ne parle pas des simples qualifications classiques, du genre :

     

    - « Il est con »

    - « Elle est intelligente »

    - « Il est beau »

    ou

    - « Elle est superficielle »

     

    Qui ne sont pas réellement des définitions de personne.

     

    Quand on défini une personne que l’on connais : un proche, un ami, un conjoint, etc. …

    Quand on le décrit à un autre individu, sommes nous sur de ce que ne faisons passer ?

     

    Il serait intéressant d’essayer d’écrire un petit texte sur une personne en essayant de retranscrire au mieux ce que l’on ressent pour cette dernière, pourrions nous redécouvrir nos sentiment réel ?

     

    Essayez d’y penser, et Bonne nuit et rêverie a toutes et a tous !


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  • Voilà un moment que je ne me suis présenté à vous …

    Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il ne c’est rien passé ces derniers mois, bien au contraire. J’ai était beaucoup pris par des problèmes personnel et il y a eu du changement dans plusieurs de mes projets qui n’on pas pour autant était abandonné.

    Il est un peut trop tôt pour annoncer un retour en bon et du forme mais je vais essayer de vous donner du contenue plus régulièrement.

    En ce moment mon esprit est braquer sur les courts métrages, cela prend beaucoup de temps à écrire et à organiser surtout quand on a peu de moyen.

    En attendant, continuez de rêver c’est bon pour la santé !


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  •  

    Le corps de milicien nouvellement recruté avançait lentement, chaque jour ressemblant au précédant. De longues marches et peu de pause, le soir venu les hommes montais le campement, s’entraînais, mangeais et allais se coucher, le matin les miliciens démontaient le camp et la journée recommençait de plus belle. Audran angoissais à chaque pas qu’il faisait en direction de Balaven et de la bataille qui l’attendait, il parlait peu, ne voulant pas connaître les personnes qu’il allait voir mourir. Le destin, joueur et ironique lui offrit tout de même une rencontre, à l’aube du vingt-troisième jour de marche.

     

    Audran était parti voir le capitaine des miliciens, on l’avait affecter régiment des lancier, mais par sont passé de chasseur Audran était plus à l’aise à l’arc, désirant un poste qui lui convenais mieux, il était parti réclamé ça mutation. C’est les bottes enlacée par la boue que l’homme arriva prêt du capitaine. C’était un homme imposant ce capitaine, une montagne de muscle, la peaux salie par la boue, une épaisse barbe entourais ses grosses lèvres. Sont allure était suffisante pour être craint et respecter par ses hommes. Il était tel un ours en armure et prêt au combat. Son nom était Rorjan, « capitaine Rorjan » ! Comme il aimait le rappeler à ses troupes.

     

    Rorjan était devant sa tente entouré des ses cinq lieutenants. Ils discutaient autour d’une carte avec un jargon que Audran ne connaissais pas. Du vieux Simatrien. Une langue utilisée par certain militaire et oublier par les autres. Audran ôta son capuchon de cuir et la voix pleine de modestie, il interrompit le capitaine.

     

    - « Capitaine Rorjan ? Je pourrais vous poser une question ? »

    - « Tu vient d’la poser mon gars ! Part j’ai du travail ! » Répondis l’homme en armure, ce qui fis sourire ses lieutenants.

     

    Audran marqua une pose, puis insista, avec un ton plus ferme.

    - « C’est important mon capitaine. »

     

    Rorjan leva les yeux de ça carte. Il esquissa un sourire, en partie cacher par sa barbe. Après un silence de quelques secondes, il fis signe à ses lieutenant de l’attendre un peut plus loin.

    - « Entre. » Dit simplement le barbu.

     

    Audran hésita un petit instant puis suivis son capitaine à l’intérieur de sa tente. Elle était rouge, la couleur des gradés. L’intérieur était plus agréable que les abris des miliciens, mais elle traînait dans la même boue noirâtre.

     

    - « Qu’es qui te traquasse mon gars ? »

    - « Depuis que nous sommes partie d’Olémia je suit les entraînement à la lance. »

    - « Comme tout les autre ! » Interrompis sèchement le capitaine.

    - « Oui … » répondis Audran, intimidé par son supérieur. « Cependant, avant j’était chasseur et je pense être plus utile à l’arc. »

    - « A l’arc ?! » repris Rorjan avec dédain. « Tu voudrais faire partie du corps des archets ? »

    - « Oui capitaine ! »

    - « Ah ! Les archets ! Tu parles de ces femmes qui se cachent derrière leurs camarades ! »

    Le capitaine se tourna vers sa recrue, la regardant dans les yeux et la pointant du doigt.

    - « Tu viens sous ma tente, pour me demandé de partir avec ces fillettes ?! »

    - « Oui capitaine ! »

    Ce dernier baissa son doigt accusateur.

    - « Apparemment t’sais c’que tu veut mon gars ! »

     

    Audran se demandais si son capitaine était en train de le tester. Un sourire en coin s’afficha sur le visage de se dernier.

    - « Tu est bien bâtis, tu pourrais être un excellant lancier ! Pourquoi diable veut tu marcher avec les archers ?! »

    - « Je me sent plus apte à l’arc mon capitaine ! » Répondis la recrue au garde-à-vous.

     

    Rorjan se frotta la barbe en réfléchissant.

    - « C’est non ! »

    - « Mon capitaine ? »

    - « J’ai dit : C’est NON mon gars ! »

    - « Vous ne me testez pas avant de prendre votre décision mon capitaine ? »

    Alors que Audran s’attendais à une réprimande de la part de son capitaine fort de caractère, celui-ci resta calme et s’assis sur sa couchette. Il se frotta la barbe à nouveau.

    - « Tu m’a dit venir d’Olémia c’est ça ? »

    - « Oui capitaine. »

    - « Cela fait donc vingt-deux … non ! Vingt-trois jours que tu marches au côté des lanciers ! » Rorjan posa ses monstrueuses mains sur ses genoux. « Tu pourrais abandonner tes frères d’armes ? C’est cela que tu veux ? »

    La recrue hésita.

    - « Je ne les abandonne pas … et je n’en connais aucun, mon capitaine. »

    - « Tu ne les connais pas ? Alors laisse moi t’les présenter mon gars ! » La carcasse massive du capitaine se leva et alla jusqu'à l’ouverture de la tente écarlate. « Chaque un des gars que tu vois là a quitté son foyer. Ils aurais pus fuir, se cacher … » Il se tourna vers sa recrue. « Tu aurais pus fuir ou te cacher, mais non ! Vous êtes tous là ! » Rorjan contempla à nouveau le camp des lanciers.  « Nous avons fait tout ce chemin dans la boue, car nous sommes des hommes d’honneur, des hommes prêt à prouver notre loyauté. » Le capitaine fit signe à sa recrue. « Approche et observe mon gars. »

     

    Audran se plaça au niveau de son supérieur. Il regardait le corps des lanciers en contrebas, ils s’entraînaient, brandissant leur lance contre des ennemis imaginaire. Tous effectuaient le même balai.

     

    - « Aucun d’ces hommes ne se connaissais avant. Maintenant, en moins d’un mois ils agissent comme un seul et même être. J’refuse ta d’mande mon gars car tu fait parti de cette troupe, de cet ensemble. Ces hommes vont s’battre et mourir cote à cote, alors qu’ils on des métier, des ages et des vies différente. Maintenant, voudrait-tu les abandonné ? »

    - « Non … mon capitaine. » Audran ne savais quoi dire. Il avait l’impression que Rorjan ne voulais pas vraiment envoyer ses hommes au combat.

    - « Tu m’a dit que tu les connaissais pas. Pourquoi tu ne leurs à pas parler ? »

    La recrue hésita à nouveau.

    - « Répond franchement mon gars. »

    - « Je ne voulais pas connaître les gens qui allais mourir à mes cotés. »

    - « Pourquoi ? »

    - « Pour me préserver je pense … »

    - « Donc dans l’tas c’est toi l’égoïste … »

    Audran se sentis soudainement honteux.

    - « J’devrait p’tet t’envoyer chez les archers. » Ajouta Rorjan en souriant.

    - « Mon capitaine … »

    Interrompis Audran, alors que son supérieur partait vers le bureau.

    - « J’ai commis une erreur mon capitaine. Je ne veux être nulle part ailleurs. »

    - « Ravis de l’entendre mon gars ! Maintenant part ! J’ai du travail ! »

     

    La recrue salua, fis volte face et repartis vers le camp des lanciers. Audran était monté pour demander une mutation. Au final il revient vers ses hommes sur qui il porte un regard nouveau. Le capitaine Rorjan, un homme bien mystérieux, il ne savait que penser de son supérieur, une seule chose était certaine quand il descendait la colline boueuse : à partir d’aujourd’hui Audran voudrais faire parti de cet ensemble.

     

    ***


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  • Bonjour à toutes et à tous !

    Celà fait bien longtemps que je n'est rien publier, je m'en excuse. Mes projets prènent du retard avec les fêtes, aussi j'ai décider de faire une pause durant ces dernière.

    Donc l'année prochaine je reviens de plus belle :

    - Un court métrage en préparation

    - Une nouvelle avec des pirates : Le naufragé des mondes

              "Abandonner au milieu de l’océan, le bateau dérivais, seul au grès des flots. Cette coque sans volonté ne se doutais pas de ce qu’elle transportait. Si elle avait sue, aurais t’elle braver la tempête ?"

    - Les petits textes vont faire leur retour

    - La suite du cercle des 12

    - Et si vous êtes sage, les permières planches de Crazy Hell

    Bonne fêtes et bonne année à tous !


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